Lise hier

Caroline Chartrand

24,95 CAD$

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Résumé

Lise hier, comme tous les troisièmes mercredis du mois et les mardis dont la date est un nombre pair, s’est réveillée ailleurs. Dans une chambre qu’elle ne connaît pas, auprès de quelqu’un qu’elle ne reconnaît pas, sans savoir pourquoi elle y est, ni qui elle y est.

Comment résoudre l’énigme de cet étrange sortilège? La jeune femme l’ignore. En attendant, elle sillonne sa ville en forme de madeleine à la recherche de l’homme de sa vie, celui qui l’appellera « ma louloutte » et lui cuisinera des brownies. Mais puisqu’il tarde à se montrer, pourquoi ne pas assouvir ses plus sensuels appétits? Libre et gourmande, Lise fait ce qui lui plaît!

Les bulles de folie pétillent gaiement dans ce conte moderne sur la quête du grand amour, dans lequel la solitude s’habille de noir autant que de pastel et où la métropole est envahie par les phoques à capuchon.

Caroline Chartrand

Au fil de ses errances dans les rues de Montréal, entre deux bouchées de sa maîtrise en phénoménologie en sciences de...

Au fil de ses errances dans les rues de Montréal, entre deux bouchées de sa maîtrise en phénoménologie en sciences de l’éducation, Caroline Chartrand a...

Au fil de ses errances dans les rues de Montréal, entre deux bouchées de sa maîtrise en phénoménologie en sciences de l’éducation, Caroline Chartrand a barbouillé quantité de...

Au fil de ses errances dans les rues de Montréal, entre deux bouchées de sa maîtrise en phénoménologie en sciences de l’éducation, Caroline Chartrand a barbouillé quantité de feuilles et de cahiers. Rassemblant les couleurs, jouant avec les motifs et juxtaposant les morceaux de ses textes, elle en a par la suite tiré Lise hier, son étincelant premier roman.

Au fil de ses errances dans les rues de Montréal, entre deux bouchées de sa maîtrise en phénoménologie en sciences de l’éducation, Caroline Chartrand a barbouillé quantité de feuilles et de cahiers. Rassemblant les couleurs, jouant avec les motifs et juxtaposant les morceaux de ses textes, elle en a par la suite tiré Lise...

Au fil de ses errances dans les rues de Montréal, entre deux bouchées de sa maîtrise en phénoménologie en sciences de l’éducation, Caroline Chartrand a barbouillé quantité de feuilles et de cahiers. Rassemblant les couleurs, jouant avec les motifs et juxtaposant les morceaux de ses textes, elle en a par la suite tiré Lise hier, son étincelant premier roman.

Extrait

Puis, tout d’un coup de cœur, celui-là! Oh, le coureur des bois, là-bas ! Oh là là, qu’est-ce qu’il lui plaît ! Lise se mord la lèvre inférieure à le regarder danser. Gourmande, elle s’en gave gaiement alors qu’en elle naît un flamboyant désir. « Les raquettes de babiche appuyées contre le mur du vestiaire doivent lui appartenir», pense-t-elle.

Vêtu d’un pagne brodé de piquants de porc-épic teints, d’une parure de plumes jaune et de mocassins, le coureur des bois lui allume le corps à l’amadou. Athlétique, sensuel et viril, répondant sans hésitation aux rythmes tropicaux, il bouge avec la prestance de l’orignal, la vitalité de la loutre, la grâce du cerf et Lise imagine sa queue aussi habile et douée que celle du castor… La concupiscente contemple le ventre et les fesses qui commandent le bassin. La peau sous la toison de la poitrine a l’air si chaude et si bonne au goût ! Les solides trapèzes entourés d’épaules rondes, luisantes et fortes lui donnent tant envie !

N’en pouvant plus ni ne tenant plus, insufflée à la seule idée de lui, Lise en rut cale sa dernière gorgée de rhum, croque son quartier de lime et fonce vers l’homme des bois sur la piste. Elle ne pourrait supporter de le voir danser avec une autre biche, celui-là!

Comme au hockey, profitant du momentum, la belle en échappée traverse la piste de danse, sème les autres joueurs. Près de l’homme qui a vu l’ours, ça sent l’épinette et l’aventure. Dans ses yeux, il y a les lacs et les rivières. « Tu es Tarzan, je suis Jane », dit l’audacieuse Lise à l’oreille du lynx sans laisse. Notre biche fait le plus grand effet au trappeur de cœurs. Désir palpable.

Si peu candidement, ils dansent. Si peu naïvement, ils parlent peu, dansent encore, se sourient à peine en ne baissant jamais les yeux. C’est sérieux, on ne badine pas avec le désir. Ils se plaisent, ils le savent et ne se le cachent pas. La puck roule pour eux. Sur la musique leurs corps sont déjà complices. Lise n’a plus froid, elle chauffe.

À peine plus tard, chez Lise : des trappes, un carquois, des mocassins dans le vestibule, un pagne sur le tapis, un lit qui fait du bruit. Béatitude bénie.

ISBN
Date de parution
Nombre de pages 224 p.
Dimensions 12,7 cm x 20,3 cm

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