Le meilleur des hommes

 L’histoire de Guy Biéler, le plus grand espion canadien

Guy Gendron

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Résumé

Qui était le commandant Guy Biéler ? Pour sa propre fille, il a longtemps été un simple soldat mort comme tant d’autres lors de la Seconde Guerre mondiale. Pour le journaliste Guy Gendron, alors même qu’il effectuait un reportage sur les agents secrets canadiens, il s’agissait d’un inconnu dont il n’avait jamais entendu parler. Tous deux, à différentes époques, ont toutefois découvert qu’il s’agissait en fait d’un espion exceptionnel.

Ce récit biographique que l’on dévore comme un roman retrace le parcours de ce héros de l’ombre, recruté en 1942 par le bureau britannique des opérations spéciales. Parachuté en France avec la mission d’aider la Résistance, Guy Biéler a dirigé une multitude d’opérations commandos dans le nord du pays, à proximité du lieu où allait se produire ensuite le débarquement allié de juin 1944. Grâce à son talent de stratège et à son grand humanisme, il a permis de mener à bien des dizaines de sabotages tout en épargnant la vie des civils, avant d’être capturé, torturé pendant des mois, puis fusillé dans un camp désigné par les nazis pour y cacher leurs « prisonniers spéciaux ».

Extirpé des ténèbres de l’Histoire, son récit à la fois fascinant et bouleversant nous plonge au coeur d’événements qui ont marqué notre époque et qui ont dévoilé le pire comme le meilleur des hommes.

Guy Gendron

Guy Gendron a été reporter à la télévision pendant plus de 30 ans avant sa nomination au poste d’ombudsman de Radio-Canada ...

Guy Gendron a été reporter à la télévision pendant plus de 30 ans avant sa nomination au poste d’ombudsman de Radio-Canada en 2016. Deux fois lauréat ...

Guy Gendron a été reporter à la télévision pendant plus de 30 ans avant sa nomination au poste d’ombudsman de Radio-Canada en 2016. Deux fois lauréat du prix Judith-Jasmin, il a ...

Guy Gendron a été reporter à la télévision pendant plus de 30 ans avant sa nomination au poste d’ombudsman de Radio-Canada en 2016. Deux fois lauréat du prix Judith-Jasmin, il a fait partie des équipes des émissions Enjeux, Enquête et Tout le monde en parlait. Il a aussi publié deux biographies, celles de l’ancien premier ministre Brian Mulroney et d’Alain Bouchard, le fondateur ...

Guy Gendron a été reporter à la télévision pendant plus de 30 ans avant sa nomination au poste d’ombudsman de Radio-Canada en 2016. Deux fois lauréat du prix Judith-Jasmin, il a fait partie des équipes des émissions Enjeux, Enquête et Tout le monde en parlait. Il a aussi publié deux biographies, celles de l’ancien premier ...

Guy Gendron a été reporter à la télévision pendant plus de 30 ans avant sa nomination au poste d’ombudsman de Radio-Canada en 2016. Deux fois lauréat du prix Judith-Jasmin, il a fait partie des équipes des émissions Enjeux, Enquête et Tout le monde en parlait. Il a aussi publié deux biographies, celles de l’ancien premier ministre Brian Mulroney et d’Alain Bouchard, le fondateur de ...

Extrait

Le 4 juin 1942, Guy Biéler fut admis au SOE. Comme toutes les autres recrues, il subit d’abord une observation psychologique et comportementale intense. Était-il un joueur ? Perdait-il ses moyens sous l’effet de l’alcool ou des jupons ? Dans quelle langue rêvait-il ? Cela peut sembler banal, mais il arrive que l’on parle dans son sommeil, et le faire en anglais aurait pu vous faire repérer en France.

Biéler avait alors 38 ans. Ses camarades le surnommaient « grand-père », en raison de son âge inhabituellement avancé dans l’organisation, mais aussi pour son ascendant moral sur le groupe. Il était le sage dont le jugement semblait toujours juste et bienveillant. Ses collègues appréciaient également son regard parfois tranchant envers la hiérarchie militaire, son esprit libre.

La formation des agents était rigoureuse. Ils devaient apprendre à se battre à mains nues et à tuer sans faire de bruit, à lire des cartes, à coder des messages, à sauter en parachute, à manier armes et explosifs et à se taire sous la torture. Ils devaient surtout se familiariser avec les règles du sabotage et de l’organisation de réseaux clandestins : la compartimentation des équipes, le recrutement de leurs membres, l’emploi de noms fictifs, les méthodes pour échapper à une filature. Il fallait enfin leur inculquer les coutumes françaises sous l’occupation allemande, la façon de se déplacer d’une ville à l’autre, les mesures de rationnement tatillonnes, les règles à respecter pendant les multiples contrôles de sécurité. Guy Biéler s’y révéla un tacticien redoutable qui excellait au combat corps à corps. Son rapport d’entraînement en parla comme d’un agent fiable et travaillant, doté d’une intelligence supérieure, mais tout de même un peu tête forte, ce qui s’exprimait par une résistance à l’autorité et une attitude agressive lorsqu’il était contrarié. Maurice Buckmaster n’en conclut pas moins dans ses notes personnelles que « Biéler était le meilleur stagiaire que le SOE ait jamais eu ».

ISBN
Date de parution
Nombre de pages 232 p.
Dimensions 15,2 cm x 22,9 cm

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